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Salon Désir d'enfants: 4 et 5 Septembre à Paris

Désir d’Enfant, événement d’information et d’éducation sur la fertilité et la parentalité, se tiendra les 4 et 5 septembre 2021 à l’Espace Champerret - Paris 17.

Entrée gratuite, réservation obligatoire sur https://desirdenfant.exhibtickets.com/?source=fertilemag 

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En France, environ un couple sur huit consulte en raison de difficultés à concevoir un enfant. Dans trois quarts des cas, l’infertilité est d’origine masculine et/ou féminine. Si elle ne permet pas de remédier aux causes de l’infertilité, la procréation médicalement assistée (PMA) permet de contourner des problèmes d’infertilité en favorisant l’obtention d’une grossesse par manipulation in vitro des gamètes mâles et femelles. En France, en 2015, 3,1% des enfants sont nés suite à une PMA (Inserm, publié le 19.09.19).

Pour la seconde fois en France, Désir d’Enfant propose aux familles, aux couples, aux célibataires et aux couples de même sexe qui souhaitent avoir un enfant, d’explorer les options qui s'offrent à eux en matière de traitements, de services et d’aide. 

Dans un environnement sécurisé et discret, Désir d’Enfant est l’occasion unique d’échanger avec médecins et experts, de découvrir les traitements et solutions naturelles disponibles dans le monde, d'écouter des séminaires de renommée mondiale et de nouer des liens avec des personnes partageant les mêmes parcours…

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Le programme de ces 2 journées s’articule autour d’une soixantaine de conférences animées par des spécialistes mondiaux de la fertilité (médecins, cliniques, thérapeutes, associations). 

Ces derniers nous expliqueront les différentes approches pour augmenter la fertilité. Ils exploreront des thèmes tels que le syndrome des ovaires polykystiques, l’endométriose, la fertilité masculine, les toutes dernières techniques de FIV, la nutrition, les thérapies complémentaires et naturelles, l’adoption ou encore les questions juridiques concernant les alternatives pour devenir parent.

 

Des associations de soutien seront également présentes pour expliquer comment faire face à la douleur, à l’inquiétude et à la solitude liées aux problèmes de fertilité. 

Enfin, les visiteurs pourront profiter d’un moment de calme en se cocoonant dans notre espace bien-être. Chacun pourra s’essayer au yoga et à la méditation, tout en développant ses connaissances sur la nutrition, l’acupuncture, et toutes autres médecines douces disponibles pour les aider dans leur parcours. 

Cet espace bien-être a été créé en partenariat avec Barcelona IVF. https://barcelonaivf.com/fr 

NOTE - Cet événement est purement informatif et non commercial. En aucun cas des consultations médicales ne seront effectuées pendant l’événement.

TEMOIGNAGES 2020 :

 « Cet événement aurait dû exister depuis longtemps ! Rencontrer des professionnels nous a permis d‘apporter des réponses à nos questions et surtout de rencontrer des gens dans notre situation. Nous nous sentons moins seuls ! » 

« Ce fut deux belles journées. Les exposants étaient très disponibles. C’est bien dommage que la situation sanitaire ait généré autant de défections de la part des exposants et des intervenants prévus initialement (cliniques, thérapeutes et coachs santé). Ma femme et moi sommes très satisfaits des informations et contacts recueillis. »

« Ce salon est une idée formidable! Je me sens enfin moins seule. Grâce à vous j’ai rencontré des professionnels, des thérapeutes et trouvé du soutien auprès des associations. Merci ! »

www.desirdenfant.fr

www.facebook.com/desirdenfantparis 

 

Samedi 4 et dimanche 5 septembre 2021

Espace Champerret

6 Rue Jean Oestreicher

75017 Paris

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Maman solo : comment je me suis décidée à franchir le pas

maternité

Anne-Claire Mathieu

40 ans et des poussières derrière moi, pas de relation stable depuis... ? Un désir d'enfanter, depuis toujours. Et le temps qui passe. 

 

Il arrive une heure où l'on ne peut plus repousser la réflexion, ou plutôt la décision.

Réfléchir est essentiel, mais après ? Car il doit y avoir un après, la réflexion ne peut être un état permanent, et les deux seules réponses concrètes qui suivent sont OUI ou NON. Cela fait peur. C'est radical. C'est une décision qui engage une vie, des vies.

 

Est-ce que je désire vraiment être maman ? Solo ?

 

Les questions se bousculent dans ma tête : est-ce que je le veux profondément ? Est-ce une pression biologique, sociale, familiale ? Est-ce égoïste ? Est-ce que je pourrai assumer financièrement ? Physiquement ? Est-ce raisonnable en ces temps chaotiques ? Est-ce irresponsable, d'un point de vue écologique, éthique, physiologique, et autres mots en ique ? Je m'étouffe dans mon flot de pensées. Lâcher. Tout. Faire taire ma tête et essayer d'entendre à l'intérieur de mon corps la petite voix qui susurre. 

 

Voilà la première étape que j'ai du franchir ; prendre le temps, lent, de la  réflexion, alors que les aiguilles de l'horloge biologique tournaient de plus en plus vite. Cela paraît paradoxal, c'est pourtant le seul moyen de vérifier sa motivation profonde. 

 

C'est nécessaire car le projet peut a priori sembler vertigineux. Il a besoin d'être alimenté par une énergie pure, celle du fond de son être, celle qui donnera la force de franchir chacune des étapes, et particulièrement la première, la plus dure : se dire « j'y vais » et y aller. Quand on décide d'être maman solo, la responsabilité est encore plus grande, l'engagement encore plus fort, il peut faire encore plus peur.

 

Il n'y a pas de recette pour entendre sa petite voix, chacun doit trouver son chemin. Pour ma part, j'ai pris du temps pour moi, habituellement hyper active, pour me poser, méditer, respirer. J'ai fait un travail profond auprès de psy, énergéticiens ; j'ai travaillé à la fois le corps et l'esprit.

Pour qu'à l'arrivée, il n'y ait que moi pour entendre cette petite voix. C'était à moi de décider, à moi seule.

 

Mais ce n'est pas parce que l'on choisit de devenir maman solo

qu'il faut tout faire toute seule !

 

Au contraire ! Ce qui m'a le plus aidé, c'est de rencontrer des femmes qui l'avaient fait.

Lire des articles, suivre des forums, c'était bien, mais il y a trop de distance par rapport au projet. J'ai trouvé dans mon entourage des femmes qui avaient franchi le pas. La première, je l'ai trouvée en discutant avec ma voisine de salle d'attente chez ma gynéco, elle était boulangère et l'une de ses clientes l'avait fait. Elle m'a aussitôt donné son contact, et quelques semaines plus tard, me voilà en terrasse avec Sylvie, 50 ans tout rond, et sa merveilleuse petite fille conçue en Espagne. Quelle joie de les voir vivre, de lui poser plein de questions, concrètes, du nombre de tentatives au budget consacré, en passant par les techniques et ses recommandations, et de voir le rayonnement de cette femme au parcours comme le mien.

C'est véritablement sa rencontre, en personne, devant un café qui m'a poussée à l'action et donné la force de franchir la porte d'une clinique espagnole.

 

J'ai appris tout au long de mon parcours en PMA que ce n'est pas parce que j'ai choisi d'être maman solo que je dois tout faire toute seule. Au contraire ! Je n'ai jamais autant osé demander des appuis, du soutien, très concret ou moral, cela m'a transformée. Pour moi, c'est la deuxième clé du succès, se sentir portée, accompagnée par ceux que l'on a choisi comme « partenaires ». Il n'y a pas de papa ? Il y a d'autres alliances fortes sur lesquelles s'appuyer.

 

Aujourd'hui, mon petit garçon de 9 mois bénéficie de cette ouverture au monde acquise en cheminant vers lui. Quel bonheur !

 

Anne-Claire Mathieu

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